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28 juin 2010

ACTU POLYNESIE: NEWS

C’est acté. Le conseil d’administration vient d’octroyer hier matin la possibilité pour son président d’entrer en discussion avec Canal Overseas (filiale de Canal+) sur l’opportunité d’un partenariat avec TNS, filiale de l’OPT. Un partenariat, dont le principe serait le suivant : une exclusivité pour l’OPT de l’exploitation des contenus issus du groupe Canal+, moyennant une exclusivité pour Canal Overseas en tant que fournisseur de contenus pour les différents projets à venir du groupe OPT (TV mobile, TV par ADSL, etc). Un donnant-donnant à négocier pour faire en sorte qu’il se transforme en quelque sorte en gagnant-gagnant.

Le feu vert a donc été donné. Pendant toute la durée des discussions et échanges nécessaires à l’étude de partenariat, l’objectif est que Canal+ s’engage à prolonger les contrats de commercialisation tels qu’en vigueur (qui arrivent à échéance le 30 juin après plusieurs avenants) et que TNS s’engage à ne prendre aucune décision “significative” susceptible de modifier les données initiales de la discussion.

La fable de la poule et du renard ressort

Dans ce dossier, le rapport de force est partagé. TNS possède par exemple toutes les structures de transport (le câble, les transpondeurs satellitaires, etc.) tandis que Canal Overseas (COS) dispose d’un fond de contenu audiovisuel très riche.

En particulier, Canal+, certaines chaînes actuellement diffusées par TNS, d’autres encore, et des savoir-faire technologiques très avancés. Oui,mais voilà. Le politique s’en mêle. Depuis quelques jours, l’UPLD, par la voix de son président de groupe, crie au loup. Au renard, plus précisément.

Et la poule serait la filiale TNS. À ses yeux, l’entreprise Canal+ ne serait là que pour démembrer le groupe OPT et dévorer sa filiale audiovisuelle pour gagner plein d’argent, avec la complaisance de l’actuel gouvernement.

Cette version est totalement démentie par le gouvernement, et en partie Teva Rohfritsch, qui voit dans l’intervention de l’UPLD soutenue par Gaston Flosse une manoeuvre supplémentaire pour tenter de déstabiliser le gouvernement, fragile car sans majorité à l’Assemblée.

Hier matin, le président du groupe UPLD, Jacqui Drollet, également membre du CA de l’OPT, a lu une déclaration solennelle cosignée par l’UPLD et le Tahoeraa (tiraillé entre Fritch et Flosse) demandant de surseoir à une décision d’engager des discussions avec Canal Overseas, et de se plier à l’avis que l’Assemblée émettra sur le sujet le 5 juillet prochain. Le CA de l’OPT n’a pas suivi. Alors, un peu plus tard dans l’après-midi, Jacqui Drollet tempêtait : “Ce serait suicidaire de ne pas tenir compte de l’avis de l’Assemblée”.

[Ladepeche]

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