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hier, aucune porte de sortie n’a été trouvée au dilemme qui oppose le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et la plupart des dirigeants de radios présentes sur les ondes réunionnaises.

Depuis des mois, ces derniers pestent contre un projet baptisé “Nuit bleue”, destiné à redistribuer toutes les fréquences radio pour les 15 prochaines années. L’un des représentants de la délégation partie à Paris négocier, Thierry Araye de Kréol FM, a indiqué qu’aucune solution n’avait été trouvée au problème. Le collectif radiophonique (Festival, NRJ, Radio Est, Love Fm…) a notamment proposé un audit sur le plan fréquences qu’il juge “problématique d’un point de vue technique”.

En clair, avec plus de radios sur les ondes, les fréquences seront plus proches les unes des autres (0,2 htz contre 0,4 actuellement) ce qui risque d’occasionner des perturbations et une mauvaise écoute pour les auditeurs. “Il est hors de question que la Nuit bleue ait lieu”, a-t-il martelé bien qu’un peu déçu par l’issue donnée à cette réunion parisienne.

De son côté le CSA représenté notamment par son président Alain Méar, l’argument technique ne tient pas la route et l’autorité administrative indépendante entend le démontrer prochainement en réalisant des tests. Les stations redoutent de devoir investir dans du nouveau matériel.

Le surcoût pourrait grimper jusqu’à 40 % de leur budget consacré à l’émission de leurs programmes. D’autres critères moins avouables pourraient expliquer cette fronde des radios. Les stations historiques auraient, si la redistribution des fréquences devait avoir lieu, à se partager le marché publicitaire avec de nouveaux entrants, dont Antenne Réunion

[clicanoo]