Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Megazap : Toute l'actualité média en Outre-mer
Megazap : Toute l'actualité média en Outre-mer
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
50 abonnés
Archives
5 mai 2012

Une journaliste fait condamner Tropiques FM (Précisions)

logo_site

Le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt a condamné, le 24 avril dernier, la société Tropiques FM à payer une somme d’environ 16 000 € à Katia Barillot, une journaliste originaire d’outre-mer, qui animait sur cette antenne l’émission « Femmes, femmes, femmes ».

Les juges ont estimé que la journaliste et la radio étaient liées par un contrat de travail et que son licenciement était « dépourvu de cause réelle et sérieuse ».

En plus de cela, les prud’hommes ont ordonné à la SARL Tropiques FM de remettre à la plaignante les attestation, certificat, bulletins de salaire et solde de tout compte sous astreinte de 15 € par jour et document de retard après notification du jugement pendant une durée de trente jours.

Le conseil des prud’hommes a en outre ordonné l’exécution provisoire du jugement, même s’il y a appel. Cette affaire n’est qu’une affaire de plus, les annales du droit social, mais elle a beaucoup agité la sphère des réseaux sociaux après que l’affaire a été révélée la semaine dernière (voir l'article ici).

En effet, l’information lâchée mettait directement en cause le délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer et manquait singulièrement de précision.

Il convient donc de revenir sur le jugement lui-même qui explicite les faits et la procédure : « Katia Barillot est engagée par contrat oral le 4 décembre 2010 (…) pour animer chaque semaine « Femmes, femmes, femmes », pour 13 émissions.(…) Claudy Siar, directeur général de la société Tropiques FM (il n’a été nommé qu’en avril 2011 à la délégation interministérielle), s’engageait à (la) rémunérer à hauteur de 500 € nets par émission… »

Le 1er mars 2011, n’ayant jamais été payée, la journaliste écrit à Claudy Siar, encore directeur général. Elle décide de cesser tout enregistrement et saisit les prud’hommes. « Le directeur général, Claudy Siar, conteste tout contrat de travail et affirme que le règlement devait échoir à un sponsor. »

Une fois le jugement rendu et divulgué dans les médias, le service de communication du délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer a adressé à la presse un communiqué titré : « Calomniez, calomniez contre Claudy Siar. »

Il y est question de « propagande diffamatoire » et « d’amalgame entre cette condamnation et ses fonctions de délégué ». La communication de la délégation « s’étonne de voir apparaître cette information complètement étrangère à Claudy Siar qui n’a jamais été convoqué devant aucune instance judiciaire ».

Ceci est exact, mais c’est bien sous la direction générale de Claudy Siar que le conflit social est apparu. L’affaire n’étant arrivée devant la juridiction prud’homale qu’à partir du 11 mai 2011, c’est en toute logique que le successeur de Claudy Siar à la tête de la radio a dû assumer cette responsabilité. Ce n’est donc pas le délégué Siar qui a été condamné, mais l’actuel dirigeant responsable de la radio.

[Source: www.fxgpariscaraibe.com, www.fxgpariscaraibe.com/article-tropiques-fm-condamnee-aux-prud-hommes-104596454.html]

Vous pouvez réagir à toute l'actualité Mégazap sur nos pages FACEBOOK, TWITTER et GOOGLE+

Publicité
Publicité
Commentaires
F
mettez la source ou Me Ursulet se rapprochera de vous<br /> <br /> www.fxgpariscaraibe.com<br /> <br /> pour vous l'indiquer
Publicité