ACTU DOM: ESSOR DE LA 3G ET DU TRES HAUT DEBIT

Les opérateurs mobiles se sont prononcés sur la pertinence ou non de réutiliser certaines fréquences des réseaux 2G pour le développement des réseaux 3G et des futurs besoins en matière de très haut débit mobile en outre-mer.

Sept acteurs de la téléphonie mobile en outre-mer ont répondu à la consultation publique lancée par l'ARCEP durant l'été : il s'agit notamment de Digicel, Mediaserv, Orange Caraïbe, Orange Réunion, Outremer Télécom et SRR, la septième contribution étant entièrement confidentielle.

La plupart des opérateurs se sont prononcés en faveur de la réutilisation de la bande 900 MHz en 3G, comme cela avait été le cas en 2008 en métropole, estimant que celle-ci, grâce à sa grande propagation, permettait une meilleure couverture des territoires.

En outre, l'utilisation de la bande 800 MHz semble représenter un certain intérêt pour une évolution vers le très haut débit mobile, favorisant notamment une meilleure réception à l'intérieur des bâtiments et dans les zones denses et permettant de désengorger la bande 2,1 GHz.

Enfin, les participants à la consultation publique ont souligné que la réutilisation de la bande 1800 MHz en 3G présentait un intérêt modéré et ont estimé que le lancement de l'attribution des fréquences de la bande 2,6 GHz était prématuré en outre-mer, les disponibilités du spectre en 2,1 GHz étant encore suffisantes.

Au final, l'ARCEP a donné son accord et défini les modalités de réutilisation des bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz, « adaptées aux situations de chaque département ou collectivité » d'outre-mer. Cela devrait donc permettre un développement rapide de la 3G et la préparation de l'essor du très haut débit mobile sur ces territoires.

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