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9 février 2011

ACTU REUNION: LES RADIOS SE REVOLTENT CONTRE LE CSA

"Une question d’honneur”. Après le SRLIR lundi (syndicat des radios libres et indépendantes de la Réunion), c’est un autre collectif de radios qui a dénoncé, hier, le plan de fréquence du CSA dévoilé fin janvier.

Celui-ci attribue de nouvelles fréquences à des radios déjà existantes ainsi qu’à de nouveaux projets comme Freedom 2 ou Antenne Réunion radio. “Nous sommes en guerre contre le CSA”, affirme Fabrice Rivière, directeur de RJL et membre du collectif Radios 974 qui réunit une dizaine de radios dont Kreol FM, Case info, Radio Est Réunion, Decibel... “Des radios qui existent depuis plus de 15 ans sont délaissées.

Prenez l’exemple de Kreol FM. Sa zone d’émission s’arrête à Trois-Bassins et le CSA lui a donné des fréquences à Cilaos et Saint-Joseph. Techniquement, elle ne peut pas émettre sur ces zones !” “Le CSA nous a attribué les fréquences les moins rentables, celles sur des zones très peu habitées et il a donné les meilleures fréquences aux autres radios”, enchaîne Thierry Araye, le directeur de Kreol FM. Le collectif Radios 974 affirme qu’il ira au bout de sa démarche.

Dans les prochains jours, il promet aller devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler le plan de fréquence du CSA. “Si on laisse faire, il n’y’aura bientôt plus de radios pays, dénonce Thierry Araye. Aujourd’hui, on constate qu’il faut ramener un grand nom d’une radio nationale pour avoir les fréquences”.

MENACE SUR LA NUIT BLEUE

Le SRLIR est de son côté passé à l’action dès hier. Leurs membres ont rencontré le chef de cabinet de Didier Robert au conseil régional afin de réclamer 750 000 euros de subvention qui pourrait leur échapper. “Le CSA a rendu sa présélection trop tard. Du coup, à part 5 radios, les autorisations d’émettre ne sont plus valables depuis début janvier”.

Les 22 radios associatives de l’île seraient donc menacées de ne pas être éligible à cette subvention versée par l’Etat et qui peut atteindre 40 000 euros par radio. “Nous ne sommes pas contre les nouveaux entrants, résume Bernard grondin, porte-parole du SRLIR. Nous allons nous aussi devant les tribunaux pour faire annuler ce plan de fréquence.”

Les deux collectifs promettent que si rien ne change, ils ne participeront pas à la nuit bleue, la nuit pendant laquelle de nombreuses fréquences de radios changeront afin de laisser un peu de places aux nouvelles radios.

[CLICANOO]

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